Deutsche Telekom se serait pas du tout pressé de vendre sa filiale américaine T-Mobile. Selon Reuters, citant des sources proches du dossier, l’opérateur allemand pourrait se donner un an de plus avant de prendre sa décision.
Il douterait notamment de la capacité d’Iliad à surenchérir sur sa proposition initiale de 33 dollars l’action pour lui proposer une offre jugée suffisamment attrayante selon ses critères. Celle-ci devrait au moyen se situer à 40 dollars l’action avec une part du capital rachetée supérieure à celle d’Iliad (56,6 %), selon deux sources allemandes proches du dossier.
Pour l’instant, en raison des procédures d’enchères de fréquences en cours aux Etats-Unis jusqu’à mi-novembre 2014, les opérateurs candidats sont tenus au mutisme sur l’éventuelle cession ou acquisitions d’activités. L’opérateur pourrait attendre la fin de cette période pour que d’autres opérateurs américains puissent se déclarer et surenchérir sur Iliad.
Un nouvel épisode de la partie de poker menteur ?
Face à ces incertudes, « Deutsche Telekom pense que si aucune consolidation interne au marché américain n’intervient, qui pourrait générer d’importantes synergies et changer la structure du marché, il ferait mieux de conserver sa filiale et réaliser lui-même le potentiel de croissance que Xavier Niel a identifié », selon une personne proche de l’opérateur allemand, citée par Reuters.
Ces fuites organisées sont-elles un nouvel épisode de la partie de poker menteur qui régne entre les parties concernées depuis qu’Iliad a révélé ses intentions ? Il faudra attendre qu’Iliad formule une nouvelle offre de rachat, à condition qu’il arrive à convaincre des partenaires de le suivre, pour se faire une idée précise de l’issue de cette affaire.
Lire aussi :
– Iliad : l’avenir de son offre sur T-Mobile doit être tranché mi-octobre (publié le 22 septembre 2014)
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