Pour VediorBis, spécialiste du travail temporaire, Internet sert indirectement à recentrer les agences sur leur métier. Elles doivent en effet pouvoir se concentrer sur la recherche de postes, la gestion des compétences et celle des carrières.A partir de juin, tout le reste, comme le traitement administratif d’une mission et l’analyse de ses prestations, passera par un portail extranet. Avec, donc, la mise en place d’un pôle transactionnel (voir encadré) et d’un pôle décisionnel.Ce dernier s’adresse d’abord aux grands groupes internationaux, dont les budgets intérim se chiffrent en centaines de millions de francs. Il doit fournir les données stockées dans la base de Vedior : coûts, qualifications et métiers sollicités, besoins de compétences, etc. ‘ Ces informations seront accessibles aussi vite par le client qu’elles le sont chez nous ‘, résume Robert Vesoul, directeur marketing et de l’e-business chez VediorBis.Si le groupe compte utiliser Web Intelligence, l’outil décisionnel de Business Objects, il n’a pas fourni de cahier des charges très précis. Il a laissé le fournisseur réaliser tout de suite une maquette à trois niveaux.Le plus basique fournira aux clients de VediorBis un bilan de la prestation, global, et par pôle d’activité, voire même par chantier, sur lesquels oeuvrent des intérimaires. Le deuxième niveau concernera les informations liées au coût des intérimaires ?” utiles, par exemple, pour le service achats.Enfin, l’utilisateur devra pouvoir créer lui-même des requêtes complexes. Exemple : pour une qualification donnée, comparer, par filiale, les coûts horaires ou repérer le taux de turnover. Business Objects assurera non seulement la formation, mais aussi tout le travail de personnalisation du produit, dont l’interface devra notamment respecter la charte graphique.
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