En 2005, la cybercriminalité a pris un virage résolument mafieux. Virus, Trojan et autres spywares ne sont plus créés à des fins démonstratives par de jeunes hackers en mal de renommée, mais par
des organisations plus ou moins criminelles dont l’unique motivation est l’appât du gain financier.En 2005, 75 % des attaques informatiques (selon l’éditeur antivirus Kaspersky) sont menées par des cybercriminels dans l’unique but de soutirer de l’argent à leurs victimes (qui sont aussi bien des particuliers
que des entreprises ou des banques).
Une affaire de hackers russes
La dernière exploitation de la faille WMF de Window, qui a sévi fin décembre et début janvier, illustre bien cette tendance. Selon Alexander Gostev, un analyste du laboratoire Kaspersky, deux ou trois groupes de
hackers russes sont entrés en concurrence et ont commercialisé leurs méthodes respectives d’exploitation de la faille.Au moins l’un des groupes aurait emporté un marché de 4 000 dollars et développé pour une organisation criminelle un spyware tirant partie de cette vulnérabilité issue d’une des fonctions les
plus anciennes du système Windows (WMF est le format de dessins vectoriels de Windows).Rappelons que cette faille est
comblée depuis le 10 janvier 2006. Si les éditeurs d’antivirus ont rapidement produit des signatures contre les codes malicieux exploitant cette faille, la seule méthode fiable
pour se protéger réellement de futures attaques consiste à mettre à jour son système d’exploitation en se connectant sur le site Windows Update. Ceux qui rencontrent des difficultés à se connecter au site Windows Update peuvent trouver
l’ensemble des correctifs ‘ système ‘ de Microsoft sur le
site de léditeur.
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