Cela n’aura pas pris longtemps : déjà, un site WAP, l’italien Wappi, a subi un piratage informatique. Rien de méchant : un message proclamant l’exploit s’affiche sur l’écran de votre téléphone portable au lieu des rubriques habituelles. Cela a au moins le mérite de montrer que le protocole WAP n’est pas plus sécurisé que le Web, contrairement à ce que prétendent les grands acteurs de ce secteur. La ruée sur le WAP ferait-elle oublier la sécurité des données ? Les premières rumeurs _ fausses, heureusement _ à propos des virus ont commencé à circuler : un logiciel aurait été capable de reprogrammer la carte SIMS des téléphones portables. Début juin, un virus a attaqué les ordinateurs transférant les courriers électroniques vers les téléphones mobiles. Cela a provoqué une avalanche de messages SMS sur les appareils des abonnés espagnols. Même si, pour l’instant, on n’a réellement identifié aucun virus purement WAP, Hewlett-Packard et F-Secure mettent au point une version spéciale d’antivirus destinée aux plates-formes WAP. Le développement de fonctions très élaborées pour les téléphones mobiles (mise à jour de programmes, envoi d’e-mails, paiement en ligne…) multiplie les portes d’entrée pour d’éventuelles attaques virales. On craint, par exemple, un détournement des conversations téléphoniques ou l’envoi d’innombrables SMS saturant le réseau.
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