Dépenser une fortune en matériel et en électricité pour finalement se faire voler la cryptomonnaie qu’on vient de miner. C’est la mésaventure qui est arrivé à un mineur qui venait d’arriver à bout d’un Ethereum d’une valeur de 1 300 dollars. La faute à un botnet, variante de Satori, un malware déjà existant.
Cette version de Satori infecte les machines minant une cryptomonnaie en venant remplacer le wallet installé sur celles-ci par leur propriétaire. Le cas a été repéré dans le registre blockchain par les chercheurs chinois de Netlab 360 dans un rapport publié ce 17 janvier. Au lieu de terminer dans le wallet du propriétaire des machines, l’Ethereum a donc été directement transféré dans la poche du tiers malveillant.
Un cousin de Mirai, cauchemar de l’IoT
Dommage pour le mineur, qui possède manifestement une puissance de calcul de 2,1 milliards de hashes par seconde, soit d’après Ars Technica l’équivalent de 85 ordinateurs équipés chacun d’une carte graphique Radeon Rx 480 ou encore de 1 135 machines faisant tourner une vieille GeForce GTX 560M.
Pour l’instant, on ne sait pas vraiment comment cette version de Satori infecte les machines. Tout juste sait-on qu’il est inspiré de Mirai, un botnet connu pour s’attaquer aux objets connectés.
Ses créateurs avaient réussi à en infecter plus de 300 000 depuis lesquels ils avaient lancé des attaques DDoS. Autant dire qu’après les récentes chutes des cours de principales cryptomonnaies, les mineurs doivent croiser les doigts pour que le scénario de cette version de Satori ne soit pas identique.
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