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Un boîtier reflex grand public à la finition semi-pro

Un bon capteur, un bon système de stabilisation et une finition digne d’un prince : ce K200D s’annonce bien.

Dans le marché des reflex dominé par Canon et Nikon, il est difficilede se faire une place. Pentax est pourtant parvenu à se refaire un nom,notamment avec son excellent K10D, d’une part grâce à la grandecompatibilité des objectifs, d’autre part grâce à la qualité età la robustesse de ses boîtiers.

Le père de l’appareil reflex s’est donc appliqué à servir un «bon»boîtier, avec ce nouveau modèle d’entrée de gamme, le K200D. La guerredes mégapixels connaîssant une petite accalmie, le constructeur nippona donc joué la carte de la sécurité, en dotant son engin d’un CMOS de10 mégapixels, une résolution amplement suffisante pour de bonsagrandissements. Fidèle aux recettes qui ont relancé sa popularité,Pentax a soigné la boîte magique.

Pour ce qui est de l’endurance auxchocs et aux conditions climatiques, on a droit à un châssis en acierinoxydable et à la tropicalisation de l’ensemble. Ensuite, le boîtierembarque Shake reduction, un système de stabilisation intégré.L’avantage de ce dispositif est de pouvoir bénéficier d’unepartie des avantages de la stabilisation -de 2,5 à 4 diaphs annoncés-,même sur les anciennes optiques, là où il faut repasser par la caseachat chez la majorité des concurrents. Soyons clair : en matière definition, il est un cran au-dessus de Canon et de Nikon enmatière d’entrée de gamme. Voire deux crans.

A l’instar des Digic III de Canon ou Expeed de Nikon, Pentax a sonprocesseur de traitement d’images, le PRIME -qui ne prendra pas sespetites «papattes» de silicium pour réussir vos photos à votre place-et son système de nettoyage du capteur, qui permet, par exemple, d’éviter de stocker le sablede la dune du Pyla, lors de vos prochaines vacances.

Les indécrottables amateurs de visée «à la compact numérique» seréjouiront de la possibilité de la prévisualisation sur l’écran de 2,7 pouces,relativement confortable.

Côté formats, si on retrouve bien évidemment le Jpeg et leRAW, il est appréciable de trouver le DNG (pour Digital Negative), quiest un format RAW ouvert et donc exploitable par tous, lesconstructeurs ayant la fâcheuse habitude «d’enfermer» les utilisateursen les forçant à utiliser leur suite logicielle pour tirer parti duformat brut, le seul à permettre une retouche non destructrice desimages. La prise en charge du DNG est donc la bienvenue.

S’il ne nous reste plus, à nous, qu’à attendre l’arrivée de  l’appareildans nos bureaux, il vous reste, à vous, à vous échauffer lesarticulations, car «Pour réussir vos photos, il vous faut plierles genoux». Le K200D devrait arriver en avril, il sera proposé au prix plutôt agressif de 749 €.

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Adrian BRANCO