La société américaine Uber, active à Lyon et à Paris avec un service de véhicule de tourisme avec chauffeur, déplace sur le terrain du covoiturage la guerre commerciale qui l’oppose aux taxis traditionnels.
Avec uberPOP, Paris devient la première ville en dehors des Etats-Unis dans laquelle Uber propose le covoiturage urbain. Il est facturé de la même manière que son service existant de voitures de tourisme avec chauffeur.
UberPOP, qui vient d’être ajouté à l’application mobile d’Uber (Android ou IOS), vous met en relation avec des conducteurs utilisant leur voiture personnelle.
Ces chauffeurs amateurs (vous ou moi) sont sélectionnés par Uber. Ils doivent remplir un certain nombre de conditions (21 ans minimum, permis B depuis 3 ans minimum, extrait de casier judiciaire vierge) et mettre à disposition du client une bouteille d’eau.
Les principes de facturation d‘uberPOP s’inspirent de ceux appliqués pour son service de VTC : frais d’approche (1 euro) auxquels s’ajoutent la combinaison d’un prix à la minute (0,35 euro) et d’un prix au kilomètre (0,80 euro). La course minimum est fixée à 4 euros et des frais d’annulation sont facturés.
Uber propose un tarif 2 fois moins cher que son propre service Berline
Selon Uber, la tarif de covoiturage pour un trajet de la place de l’Opéra à l’hôtel de ville de Paris serait de 7 euros, contre 14 euros pour son service Uberberline, qui propose des véhicules haut de gamme.
Avec ce service de covoiturage, Uber concurrence à la fois les taxis et les services de covoiturage par Internet comme BlaBlaCar. L’Américain compte bénéficier de sa clientèle déjà abonnée à ses prestations de VTC pour se différencier.
Toutefois, certains prestataires technologiques, comme TaxiLoc, ont pris les devants et fournissent aux taxis traditionnels des outils informatiques leur permettant de concurrencer les nouveaux venus comme Uber.
Depuis décembre 2013, cette PME française propose aux taxis un service de covoiturage : des clients se trouvant dans une même zone et allant au même endroit peuvent se partager le prix de la course. La compagnie Taxis G7 propose aussi le partage d’un taxi vers les aéroports parisiens, en fixant un prix “partagé” à l’avance.
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– Le succès de Uber fait monter la grogne chez les taxis américains (publié le 6 décembre 2013)
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