Twitter, nouveau défouloir de la société ? On pourrait le croire. Après les hashtags racistes et antisémites en France, ce sont des menaces de viol qui ont fleuri sur le site de microblogging. Et ce n’est hélas pas la première fois : l’écrivain et chroniqueuse française, Rokhaya Diallo, et la ministre de l’Intégration italienne, Cécile Kyenge, y ont déjà eu droit. Cette fois, c’est une journaliste britannique, Caroline Criado-Perez, qui a reçu plus d’une cinquantaine de messages insultants et menaçants par heure et ce pendant pluqieurs heures en cette fin juillet 2013, rapporte le site de BBC News. La raison de ce déferlement de haine ? Elle a convaincu la Banque d’Angleterre de mettre le visage de Jane Austen sur des billets à partir de 2017.
Si un jeune homme de 21 ans a été arrêté après que la journaliste a déposé plainte, une pétition a été lancée sur le site Change pour que Twitter modifie ses règles d’alerte et mette en place une politique ne tolérant plus ces débordements. Elle a déjà été signée par plus de 60 000 personnes.
Au sein de Twitter, on assure prendre au sérieux ces menaces et travailler à une « améliorations des moyens de signalement » de tweets haineux. Samedi 27 juillet, Tony Wang, responsable britannique du site de micro-blogging a posté plusieurs tweets pour indiquer que le bouton Signaler un abus présent dans la version iPhone du site serait prochainement étendu aux versions Web et Android. Les signalements pourront conduire à la suspension du compte.
Mais pour le moment rien n’est prévu pour simplifier la procédure de signalement proposée par le centre d’assistance de Twitter.
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