Cinq licences pour les réseaux UMTS sont mises aux enchères. Tout participant enchérit sur une licence et une seule. Le gagnant pour une licence donnée sera désigné lorsqu’il n’y aura pas d’ordre supérieur émis par un autre participant. La mise aux enchères pourra donc durer plusieurs semaines. Une offre minima et maxima est fixée pour chaque licence.
Malgré le recours de BT contre la candidature d’Orange, contrôlée par Vodafone (via Mannesmann) qui est déjà candidate, les enchères n’ont pas été reportées. Le premier round s’est donc tenu lundi 6 mars. La société TIW a proposé 170 millions de livres (1,83 milliard de francs) pour la première licence (la plus intéressante du point de vue des fréquences, réservée à un nouvel entrant), soit 45 millions au dessus du ticket d’entrée. Orange a offert 107,4 millions de livres (1,15 milliard de francs), soit 300 000 livres de plus que l’enchère minimale. Crescent, soutenue par Global Crossing, et One.Tel ont mis sur la table le minimum requis pour la licence D, soit 89,3 millions de livres (961 millions de francs). Epsilon et One2One en ont fait autant pour la licence E. De façon surprenante, la licence C, proche en terme de fréquence des licences E et D, n’a pas fait l’objet d’enchères. Le deuxième tour a lieu ce mardi 7 mars. Devaient concourir 3GUK, BT, Telefonica, Vodafone, Worldcom, One.Tel, NTL (France Télécom) et One2One.
Les médias britanniques estiment que le gouvernement pourrait récupérer entre 2 et 5 milliards de livres à l’issue de ces enchères. LAllemagne mettra ses licences aux enchères cet été, tandis que la France, qui avait envisagé ce processus, a finalement opté pour la procédure de soumission comparative.
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