L’affaire n’a pas trainé. Moins de trois mois après son interpellation, l’ancien cadre de Microsoft qui, par vengeance, a dévoilé des informations confidentielles sur le design et les fonctionnalités de Windows 8, a été condamné à 3 mois de prison fermes par la justice américaine. Par contre, la justice n’a pas accordé les 22,5 millions de dommages-intérêts réclamés par Microsoft.
L’affaire remonte à 2012. En conflit avec Microsoft, son employeur d’alors, Alex Kibkalo a diffusé via un blogueur français, dont le nom n’a pas été dévoilé, des informations volées sur le nouvel OS. De plus, l’ex-cadre de Redmond a livré des mémos internes, et une version d’un logiciel anti piratage interne. L’enquête du FBI a été consignée dans un rapport accessible en ligne qui détaille les conversation entre Kibkalo et le fameux blogueur.
L’affaire a failli se retourner contre Microsoft qui, pour obtenir des preuves, n’a pas hésité à consulter la messagerie HotMail et le compte SkyDrive du suspect avant de déposer plainte. Cette méthode a été pointée du doigt par les internautes qui s’interrogeaient sur la légalité de ce procédé. Pour anticiper d’autres affaires du même type, Microsoft a changé ses conditions générales d’utilisation.
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