Les adeptes de piratage de films et de musique ont intérêt à redoubler d’attention, car les ayants droit se tournent désormais vers les opérateurs de plates-formes de torrents pour obtenir des informations sur eux. Une telle situation, aussi paradoxale qu’elle puisse paraître, s’est récemment produite aux États-Unis, où un vétéran de guerre, Mical Mesot, s’est vu réclamer par une série d’ayants droit près de 100 000 dollars de dommages pour téléchargement et partage illicite sur le site YTS.
Un solide faisceau d’indices
Selon TorrentFreak, si cet homme a pu être identifié, c’est parce que les plaignants disposaient notamment des logs de la base de données d’YTS, où l’on pouvait voir son adresse e-mail, son adresse IP et ses connexions horodatées. Des informations que les ayants droit ont pu recouper avec son compte Facebook et son activité passée dans l’armée américaine. Bref, ils ont réussi à rassembler tout un faisceau d’indices qui ne laisse pas beaucoup de doute à l’identité de l’utilisateur fautif.
L’opiniâtreté des ayants droit, qui veulent sans doute statuer un exemple pour dissuader les autres adeptes de piratage, n’est guère étonnante. Ce qui l’est plus, c’est que le gérant d’YTS ait trahi l’un de ses utilisateurs. Il ne pouvait probablement pas faire autrement, car soyons honnêtes, le site YTS ne cache pas vraiment la nature illicite de son activité. Dès la page d’accueil, les internautes sont d’ailleurs fortement incités à activer un VPN avant tout téléchargement. Ce que cet homme a sans doute omis de faire. Quant à utiliser une adresse e-mail usuelle pour créer un compte sur ce type de site, ce n’est pas non plus l’idée du siècle.
En tous les cas, les adeptes de piratage savent désormais à quoi s’en tenir: les sites de téléchargement illégal ne les protégeront pas.
Source : TorrentFreak
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