Ouvert le 6 décembre dernier, toobo.com enregistre entre 80 000 et 100 000 visiteurs par mois.
Le secret de ce site, a priori semblable aux autres sur un secteur bien encombré : la recherche de l’offre la plus large possible avec 150 Web marchands référencés, 14 catégories de produits et 7 millions d’articles proposés.
Pour constituer un tel catalogue, la start-up a développé en interne un outil informatique inédit, baptisé UDEA (Universal Data Extracting Agent).
Ce robot parcourt les sites marchands puis rapatrie automatiquement leurs fiches produits, leurs prix et leurs conditions d’achat. Selon Toobo, le temps de paramétrage d’un nouveau site est de 2 heures seulement.
La course à l’exhaustivité engagée par Toobo présente toutefois un inconvénient : à une telle vitesse, impossible de négocier une rémunération avec tous les sites. Pourtant, ce mode de rétribution ne peut être négligé par un shopbot (agent d’achat).
Thierry Petit, l’un des trois fondateurs et directeur général de ce service, reconnaît que “les bannières publicitaires ne suffisent pas pour faire vivre le site. Outre des espaces publicitaires en exergue de la recherche, nous préférons proposer la mise en avant des sites par l’insertion de logo.
En aucun cas nous ne fausserons la recherche en faisant payer les places d’honneur dans les listes de réponses, comme cela se pratique chez les Américains.” La start-up souhaite drainer un maximum d’internautes sur son site afin d’atteindre un CA 2000 de quel-que 25 millions de francs (3,811 millions d’euros) en Europe.
Actuellement financé à hauteur de 10 millions de francs (1,524 million d’euros), toobo.com prépare un nouveau tour de table pour assurer le financement des versions anglaises, allemandes, scandinaves, italiennes et espagnoles, sur le point d’être mises en ligne.
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