Procès Microsoft
L’audition de David Colburn, vice-président d’AOL, aura été bien terne.
En lappelant à la barre, Microsoft comptait prouver au juge que la fusion AOL et Netscape relançait la concurrence sur le marché des navigateurs donc, plus généralement, que l’industrie de l’informatique évolue suffisamment vite pour ne pas avoir besoin de régulation.
Mais juge Jackson, leur reprochant de questionner un témoin hors de son domaine de compétence.
Un interrogatoire malgré tout jugé concluant par Microsoft : l’éditeur considère avoir montré que, le jour où l’envie lui prendra, AOL pourra devenir un redoutable concurrent.
Pour le ministère de la Justice, l’audition de David Colburn montre bien, au contraire, qu’AOL n’aura jamais les moyens de prendre une telle décision, tant que Microsoft gardera la main mise sur Windows.
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