Ce n’est pas encore le nirvana, mais Sun Microsystems va mieux : l’américain a clôturé son année fiscale 2006 sur un chiffre d’affaires dépassant 13 milliards de dollars, en croissance de 18 % par
rapport à 2005 (environ 11 milliards de dollars). Malgré une perte de 864 millions de dollars sur l’année, la santé financière du constructeur s’est considérablement améliorée, et ce, principalement du fait d’un très
net rebond sur le marché des serveurs. Au deuxième trimestre 2006, selon IDC, il pouvait même se targuer d’occuper la troisième place en valeur au niveau mondial devant Dell, avec 13 % de parts de marché contre 10 % pour ce dernier.Il semblerait que Sun commence à récolter les fruits de sa diversification, commencée en 2001 avec le lancement de sa gamme x86 à base de processeurs AMD Opteron et poursuivie fin 2005 avec les T2000 à base d’Ultra-SPARC T1 (nom
de code Niagara). ‘ Les ventes de serveurs x86 Opteron sont en croissance de 40 % par rapport à l’année dernière et celles des serveurs Niagara doublent tous les trois mois ‘, souligne
Jean-Yves Pronier, directeur marketing chez Sun France. Mais que l’on ne s’y trompe pas, le principal moteur de Sun reste la vente de serveurs Unix à base d’Ultra-SPARC, secteur sur lequel il obtient, selon IDC, 51 % de
parts de marché en valeur au deuxième trimestre 2006, reprenant ainsi la première place devant HP.
Un déluge de nouveautés durant l’été
Avec l’introduction début juillet d’un tout nouveau châssis pour serveurs lames, baptisé Sun Blade 8000, accueillant des lames à base d’Opteron, Sun revient sur un marché dont il s’était discrètement retiré
l’an dernier, et où IBM et HP règnent en maîtres.Il livre également deux modèles rack 4U, les Sun Fire 4500 et 4600, pouvant héberger jusqu’à huit Opteron double c?”ur pour les applications de puissance. Le haut de la gamme SPARC, du SunFire V90 au E25K a été rafraîchi
par l’arrivée du processeur UltraSPARC IV +, tandis que les modèles d’entrée de gamme, du Sun Fire V125 au V445, intègrent désormais l’UltraSPARC IIIi.
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