Sur le plan du design, rien à dire. Le BD-HP21S n’est ni plus beau ni plus laid que les autres lecteurs Blu-ray d’entrée de gamme. On peut même dire que son épaisseur réduite (6,8 cm), l’absence de touches de contrôle, sa coque noire laquée et son afficheur bleuté lui donnent un certain cachet.
La connectique, elle, est typique et comprend une sortie HDMI 1.3, une sortie YUV, une sortie Composite, une sortie analogique stéréo, une sortie audio numérique optique et un port USB utilisé pour le stockage local. Il sera donc nécessaire d’ajouter une clé USB de 256 Mo minimum pour profiter des bonus interactifs (BonusView) de certains Blu-ray.
Le comble, c’est que, pour 299 euros, cette clé USB n’est même pas fournie avec l’appareil. Ce qui veut dire aussi que le BD-Live et d’autres fonctions évoluées (comme celles présentes sur le Blu-ray Iron Man) seront donc inaccessibles sur cet appareil. Une lacune qui, aujourd’hui, se révèle vraiment rédhibitoire. Pour couronner le tout, Sharp a également décidé de zapper le port Ethernet, ce qui rendra forcément la mise à jour de l’appareil plus compliquée que sur les autres modèles.
Dépourvu de tout type d’égalisation audio ou vidéo, le BD-HP21S propose heureusement la lecture des Blu-ray en HD 1080/24p, la mise à l’échelle (upscaling) HD 1080p des DVD vidéo, la compatibilité Jpeg et AVCHD. Mais, en ce qui concerne la gestion du son, c’est beaucoup moins intéressant. En effet, le Dolby TrueHD et le DTS-HD ne seront pas décodés et ne pourront pas non plus être transmis en flux natifs vers un ampli HD. Les pistes audio HD seront donc converties en PCM multicanaux via la sortie HDMI. Encore une grosse lacune.
On se demande encore comment Sharp peut aujourd’hui mettre sur le marché un tel appareil, sachant pertinemment qu’il est hors du coup. Car, même à 299 euros, le BD-HP21S ne constitue pas du tout une bonne affaire.
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