Après l’instauration de la riposte graduée, la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) s’attaque à son autre mission : favoriser le développement de l’offre légale de téléchargement. Cela se traduit aujourd’hui même, 13 juin, par le lancement d’une vaste campagne de promotion du label PUR (pour « promotion des usages responsables »), à la télévision, à la radio, dans la presse écrite et par voie d’affichage. Les trois spots télé avaient été dévoilés le 7 juin dernier en même temps que l’annonce de l’ouverture prochaine du site pur.fr, référençant les offres de distribution légales (musique, vidéo, logiciels, etc.). C’est chose faite.
A ce jour, pur.fr référence 17 services de diffusion de contenus labellisés par la Hadopi. De grands noms manquent cependant à l’appel, comme le numéro un du téléchargement, iTunes. Ces sites, approuvés par la Hadopi, ont le droit d’apposer sur leurs pages le logo PUR (tous ne l’ont pas encore fait), une garantie pour les internautes d’y trouver du contenu respectant le droit d’auteur.
Un label vraiment fiable ?
Cela ne signifie pas pour autant qu’un service non labellisé n’est pas légal. Et inversement : certains sites PUR pourraient ne pas être en conformité vis-à-vis des ayants droit. Ce pourrait être le cas de Deezer, labellisé, mais qui serait actuellement en litige avec Universal Music. Selon le blog Tic et Net de L’Express, le site d’écoute de musique Deezer continuerait d’exploiter le catalogue d’Universal alors que l’accord d’exploitation n’a pas été renouvelé depuis janvier. Un premier accroc pour le label PUR ?
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