En Europe, l’utilisateur d’un smartphone Android a peu de chance de rencontrer, lors de ses pérégrinations virtuelles, un cheval de Troie, un virus ou un vers. En revanche, il a beaucoup plus de risque de tomber dans le piège des SMS surtaxés ou de se faire pourrir la vie avec des publicités. C’est ce qui ressort de l’étude « Mobile Threats 2013 » réalisée par l’éditeur Lookout.
Ainsi, les marchés français, anglais et espagnols sont particulièrement vulnérables aux « chargeware ». Il s’agit d’une variante pseudo-légale de l’arnaque au SMS surtaxé. Des applications mobiles à contenu généralement pornographique incitent l’utilisateur à souscrire un « abonnement » sans que le montant des frais soit clairement indiqué, avec à la clé des factures aux sommes astronomiques.
En 2013, des centaines de milliers de personnes ont été confrontées en 2013 à ce type de malware, dont l’un des plus virulents a été le logiciel SMSCapers. A noter que le « chargeware » est une spécificité européenne. Il n’existe quasiment pas en Amérique du Nord ou en Asie, pour des raisons d’usage ou de réglementation.
Les publiciels – ou adwares – figurent également en tête des nuisances logicielles sur Android en Europe. Basés sur des SDK malveillants, ils énervent l’utilisateur avec des publicités particulièrement intrusives et difficiles à enlever. Ils sont plus fréquents que les « chargeware » mais, bonne nouvelle, leur nombre diminue dans le temps. En septembre dernier, Google a pris le taureau par les cornes et mis à jour ses conditions d’utilisation de sa boutique applicative. Ce qui a permis d’éliminer quelque 36 000 applications, dont une grosse partie de publiciels. Ouf, ça fait du bien.
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