Que peut-on bien améliorer sur un vidéoprojecteur qui offre déjà, à la base, une excellente qualité d’image ? C’est du côté du traitement vidéo qu’il faut chercher les améliorations. Et même si elles ne sont pas forcément notables de prime abord, sur le papier, ce PT-AT6000 semble bien supérieur à son prédécesseur.
Une 3D de meilleure qualité et personnalisable
Primo, Panasonic a optimisé l’affichage des images 3D, grâce à la technologie 3D Motion Remaster, qui permet de réduire les effets de chevauchement et d’ajuster la profondeur des effets 3D. D’autres outils de réglages, adaptés aux images en 3D, sont également présents, dont la 3D Picture Balance, qui permet d’éviter les fluctuations colorimétriques et de régler avec précision la luminosité, les contrastes, la saturation et les teintes de peau. Mais aussi la fonction 3D Viewing Monitors qui autorise l’adaptation de l’effet 3D à la dimension de la toile de projection et aux positions des places assises. Ajoutez à cela, le mode 480 Hz Intelligent 3D Frame Creation (pour la compensation de mouvements), l’iris dynamique (pour optimiser les contrastes), le Pure Color Filter Pro (un filtre optique qui gère la lumière de la lampe afin de produire des noirs plus intenses et des couleurs primaires plus riches) et l’Advanced Gamma (pour la gestion des couleurs), vous obtenez un appareil où tout a été prévu pour personnaliser les images en 3D. Ce qui sera très appréciable à l’usage.
Un traitement vidéo enrichi
Secundo, des améliorations ont également été apportées au traitement vidéo, grâce à l’intégration d’un processeur dual core. Celui-ci permet de faire tourner toute une batterie d’outils, dont la technologie Smooth Screen qui réduit la visibilité de la grille de pixels, le circuit Detail Clarity Processor 4 qui améliore la netteté générale et un mode de conversion 2D>3D avec cinq modes images préréglés. Sans oublier que cet appareil exploite une nouvelle lampe de 220 watts (Red Rich Lamp), qu’il offre une luminosité de 2400 lumens ANSI, un ratio contrastes de 500 000:1 et intègre 7 modes Images préréglés, conformes aux standards du cinéma numérique et des studios hollywoodiens.
Une mémoire d’objectifs à six positions
Tertio, le PT-AT6000 peut mémoriser jusqu’à six réglages d’objectifs. Son zoom et sa mise au point motorisés lui permettent en effet de passer en quelques secondes d’un format d’image CinemaScope (2.35) au format 16/9 (1.78) par exemple. Par ailleurs, grâce au zoom 2x et au double lens shift (+/- 100 % à la verticale, +/- 26 % à l’horizontale), vous ne devriez pas rencontrer de problème majeur en ce qui concerne l’installation de l’appareil. La palette d’outils de calibrage a également été enrichie avec désormais une courbe de gamma personnalisable et le mode Split Adjust permettant de mettre en pause l’image que vous souhaitez et d’effectuer les corrections nécessaires en comparant le rendu (avec l’image originale en vis-à-vis). C’est pratique.
Silencieux, durable, mais sans lunettes 3D
Quarto, l’appareil s’annonce silencieux (22 dB), la lampe devrait pouvoir tenir entre 4 000 et 5 000 heures (son remplacement est facile), l’émetteur infrarouge pour la 3D est intégré à l’avant de l’appareil, les touches de la télécommande sont rétroéclairées et la connectique comprend trois entrées HDMI, une entrée VGA, des entrées vidéo analogiques et une entrée/sortie Trigger 12V. Bref, tout y est. Il ne manque plus que les lunettes 3D qui, malheureusement, ne sont pas incluses.
Son prix : 2 799 euros.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.