Qu’ont en commun les deux premières Playstation et la Nintendo 64 ? Ces consoles des années 90 intègrent un processeur à architecture MIPS. Concurrente de x86 et d’ARM, cette architecture a eu le vent en poupe à l’époque – une version de Windows NT y a même été portée. Mais depuis cette période, l’entreprise et son architecture sont tombées dans les limbes… et dans l’escarcelle de Wave Computing.
Après avoir ouvert son standard en 2018 en publiant tous les détails technologiques de ses puces, Wave Computing et MIPS ont désormais rejoint le standard ouvert RISC-V.
Ce que cela veut dire pour vous ? Rien de spécial dans un premier temps : dans un monde dominé par ARM et x86, nos smartphones et nos ordinateurs (et nos serveurs, centres de données, etc.) vont continuer de fonctionner sur ces deux technologies de puces.
Mais puisque MIPS et RISC-V sont assez similaires dans leurs fondamentaux, l’arrivée d’un vétéran comme MIPS devrait continuer d’accélérer le développement de RISC-V. Cela devrait également signer la mort de l’architecture MIPS en occident, RISC-V étant une version plus moderne (et plus ouverte). Pourquoi cette précision occidentale ? Simplement parce qu’une entreprise chinoise (CIP United Co. Ltd) a acquis les droits exclusifs pour la Chine, Hong Kong et Macau.
A découvrir aussi en vidéo :
Déjà implémenté dans un nombre grandissant de produits – tous les contrôleurs de disques durs de Western Digital sont développés en interne sur cette architecture – RISC-V profite d’un bon contexte.
A savoir les doutes quant au futur d’ARM, des besoins grandissants de puces de plus en plus personnalisées pour des applications spécifiques et des coûts assez élevés (et du manque de flexibilité) en matière de licences ARM. En clair, RISC-V est promis à un bel avenir et les équipes de MIPS espèrent surfer sur cette vague pour retrouver leur aura d’antan.
Source : EEJournal
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
