En cette année olympique, c’est une pluie de records qui s’abat sur le Transaction Processing Council (TPC), vénérable gardien du temple des performances transactionnelles. Quelques semaines après ceux de Compaq et de Microsoft, avec le SQL Server 2000, c’est au tour d’IBM, toujours sous Windows 2000 ?” mais cette fois avec son propre DB2 Universal Database 7.1 ?”, de pulvériser la marque transactionnelle : 440 979 tpmC exactement, soit près de deux fois plus que le précédent record !Le système utilisé est une grappe de 32 serveurs Netfinity 8500R quadriprocesseurs Pentium III à 700 MHz, avec 116 To de capacité de stockage Raid, fonctionnant sous Windows 2000 Advanced Server et utilisant COM+ comme moniteur TP. Son coût, plus de 14 millions de dollars, l’empêche de rafler le titre du meilleur rapport prix-performances : 32,28 dollars par tpmC, contre 18,93 pour le meilleur test Compaq/Microsoft.Le résultat phénoménal est à mettre en contrepoint des 227 029 tpmC obtenus par Compaq et Microsoft au moment du lancement de Windows 2000.
A l’époque, c’est à dire il y a quelques semaines, cette performance était déjà près de deux fois supérieure au numéro un de l’époque (135 815), représenté alors par un serveur RS/6000 S80 d’IBM sous Oracle 8. Bien que ces résultats aient été invalidés par le TPC ?” officiellement pour non respect d’un protocole sur les clés primaires ?”, il ne fait pas de doute qu’ils sont reproductibles à tout moment.Reste que, même s’il faut rester circonspect sur la valeur réelle de ce genre d’évaluation, IBM vient de placer la barre très haut. Et cela à la plus grande satisfaction de Microsoft, qui voit ainsi Windows 2000 crédibilisé en tant que plate-forme de choix pour lentreprise. Le monde Unix se doit de répondre, et vite.
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