Le 28 août dernier, Pavel Durov, le fondateur et patron de la messagerie Telegram, était mis en examen puis placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire français. Quelques jours plus tôt, il avait été interpellé à l’aéroport du Bourget.
L’enquête n’est pas terminée
En cause, 12 chefs d’accusation particulièrement graves liées à la faiblesse de la modération de la messagerie. Parmi lesquels complicité pour détention et diffusion d’images pédopornographiques, refus de communiquer, sur demandes des autorités habilitées, des informations nécessaires pour la réalisation et l’exploitation des interceptions autorisées par la loi ; complicité d’escroquerie en bandes organisées, complicité d’offre ou de cession de produits stupéfiants, blanchiment de crimes ou délits en bande organisée…
7 mois plus tard, le milliardaire franco-russe a pu retourner à Dubai, son lieu de résidence et siège de Telegram. Le juge l’a autorisé à quitter le territoire « pendant plusieurs semaines », indique-t-il. « Je remercie les juges d’instruction d’avoir rendu cela possible, ainsi que mes avocats et mon équipe pour leur travail acharné. Ils ont su démontrer qu’en matière de modération, de coopération et de lutte contre la criminalité, Telegram respecte non seulement la loi, mais va même au-delà depuis des années », se réjouit Pavel Durov.
Le processus judiciaire est loin d’être terminé. Selon l’AFP, Pavel Durov a obtenu une suspension provisoire de l’interdiction de quitter le territoire, il est libre de ses mouvements jusqu’au 7 avril. Pendant l’instruction, Telegram a serré la vis sur la modération. Le patron s’est même dit « dégoûté » par les infractions permises par la messagerie.
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Source : The Record