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Orange : l’ex-PDG conteste sa mise en examen pour “harcèlement moral”

La cour d’appel de Paris examine la demande de nullité de Didier Lombard, de sa mise en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides.

La cour d’appel de Paris examine, jeudi 20 juin 2013, la demande de nullité présentée par l’ex-PDG de France Télécom, Didier Lombard, de sa mise en examen pour harcèlement moral.

Il a été mis en examen le 4 juillet 2012 dans le cadre de l’enquête sur la vague de suicides dans le groupe en 2008 et 2009. Deux autres dirigeants de l’opérateur et le groupe lui-même sont mis en examen dans cette affaire.

Un rapport de l’Inspection du travail mettant en cause la gestion du personnel et une plainte du syndicat Sud, avaient conduit à une information judiciaire en avril 2010.

Didier Lombard conteste sa mise en examen pour des motifs procéduraux, estimant irréguliers des compléments d’information sollicités par mail auprès de témoins ou des entretiens préparatoires à l’audition d’un plaignant.

Le parquet général a requis le rejet de cette demande de nullité déposée par l’ancien patron de France Télécom, a-t-on précisé. Cette requête sera examinée à huis clos par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.

« Cette demande de nullité est infondée et indécente par sa légèreté au regard de la gravité des faits objets de l’enquête », a estimé Frédéric Benoist, avocat du syndicat CFE-CGC de l’opérateur, partie civile dans l’enquête.

Arrivé à la tête de l’opérateur en 2005, Didier Lombard avait dû quitter, au profit de Stéphane Richard, la direction opérationnelle en mars 2010, fragilisé par une trentaine de suicides de salariés entre janvier 2008 et fin 2009.

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01net avec AFP