La Toyota Mirai, première voiture de série à disposer d’une motorisation à hydrogène, fait peau neuve. Dans sa nouvelle version, elle se présente sous une forme nettement moins fantaisiste mais surtout avec des arguments nouveaux au premier rangs desquels on trouve une autonomie accrue et un prix plus contenu.
Des progrès à tous les étages
Toyota a complètement revu son véhicule à hydrogène. La seconde génération inaugure ainsi un tout nouveau design plus sobre et surtout moins anguleux que celui de la précédente. Mais c’est essentiellement du côté du moteur que les choses évoluent.
En effet, le système à hydrogène a été totalement repensé. La pile à combustible qui était auparavant placée sous les sièges passe sous le capot, mais surtout sa puissance augmente de 114 kW à 128 kW. La taille des réservoirs stockant l’hydrogène à 700 bars augmente aussi pour passer de 4,6 kg à 5,6 kg. Concrètement, cela revient à rallonger l’autonomie de la Mirai à 650 km, soit 150 km de plus que la précédente génération.
Quant au moteur, il évolue également avec un gain de puissance (182 ch contre 154 ch auparavant) et 300 Nm de couple. Finalement, la seule caractéristique technique en recul par rapport à la première version de la Mirai, c’est le poids qui bondit de 100 kg, la conséquence sans doute de l’ensemble de ces améliorations.
Enfin, la dernière bonne nouvelle concerne le prix. La première Mirai était vendu près de 80 000 euros. Malgré ce tarif prohibitif pour une berline plutôt classique en dehors de sa motorisation, le premier modèle s’est tout de même écoulé à plus de 10 000 unités. Avec un tarif aux alentours de 63 000 euros (hors bonus écologique), la nouvelle Mirai est nettement plus accessible. Ça tombe bien, Toyota espère en vendre dix fois plus.
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