Nintendo n’aime pas les pirates. Surtout quand ils s’attaquent à sa précieuse Switch. Vendredi dernier, les avocats de la division américaine de Nintendo ont déposé deux recours en justice contre des distributeurs d’un module offrant la possibilité d’exécuter des jeux piratés sur sa console. Un soft doublé d’un dongle, conçus par un groupe de hackers, la Team Xecuter. Il profite d’une faille de sécurité -corrigée sur les nouveaux modèles- pour casser les verrous de protection de la console.
Le kit complet coûte aux alentours de 45 euros et est disponible depuis quelques jours sur de nombreux sites un peu louches, dont certains encore en ligne. Le site UberChips – qui fait l’objet d’une plainte spécifique, car son propriétaire est connu – a pour sa part fermé boutique… et propose désormais de rembourser les modules que ses clients avaient précommandés.
Touche pas à ma Switch !
Objet des plaintes : « revente illégale d’un outil permettant de contourner les protections de la console et de profiter de copies [d’œuvres] non-autorisées ». En cassant les verrous de la console, l’outil en question offre la possibilité d’installer un système d’exploitation alternatif et de faire tourner des logiciels homebrew... mais aussi et surtout des jeux piratés. Dans chacun des cas, Nintendo demande des dommages et intérêts à hauteur de 2500 dollars par « contournement rendu possible » et l’arrêt pur et simple de la commercialisation de ce logiciel.
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Ce n’est pas la première fois que Nintendo s’attaque à des groupes de pirates ayant pris sa console pour cible. Depuis sa sortie et la découverte de certaines failles de sécurité – pourtant colmatées à la hâte par Big N – la Switch est l’un des terrains de jeux préférés des hackers.
Source : Polygon
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