Il se voulait un « répertoire très complet des paroles de chansons francophones ». Le site Paroles.net ne rouvrira pas, comme l’explique sa seule page désormais accessible. Un encadré indique qu’un protocole d’accord, signé sous l’égide d’un juge d’instruction du TGI de Paris, met un terme à la procédure pénale de plusieurs années, engagée notamment par les éditeurs et la Chambre syndicale de l’édition musicale (Csdem).
Les plaignants se disent « heureux d’avoir obtenu la fermeture du site litigieux et la réparation de leur préjudice. Ils demeurent plus que jamais vigilants quant au respect des droits des œuvres qu’ils éditent et continueront de poursuivre tout agissement constitutif de contrefaçon ». Et d’annoncer « une offre légale attractive et abordable » en développement.
« Business très lucratif »
D’autres sites qui proposent des paroles – on en trouve une pléthore en ligne – pourraient donc suivre. En 2002, Miditext avait déjà dû fermer boutique, suite à une procédure de la Csdem. Cette dernière a également mis en demeure plusieurs sites de paroles en 2005, accusés de contrefaçon, rappellent nos confrères de Numerama.
Ces sites constituent, selon Caroline Faget, directrice juridique des éditions EMI, citée par l’AFP, un « business très lucratif qui génère probablement plusieurs centaines de milliers d’euros chaque année et derrière lequel se trouve souvent une seule personne ».
Selon l’AFP, la Csdem a aussi entamé des démarches pour faire déréférencer de Google les sites de paroles non autorisés.
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