Le bitcoin, monnaie virtuelle, se fait petit à petit une place dans la vie réelle. En mars 2013, un Canadien vendait une maison et un terrain pour l’équivalent en bitcoins de 405 000 dollars canadiens. On apprend par le site norvégien NRK en cette fin octobre que c’est le tour d’un jeune Norvégien d’avoir acheté un appartement de trois pièces grâce à ses gains mirobolants liés à l’appréciation de la devise virtuelle.
En 2009, Kristoffer Koch dépense 150 couronnes norvégiennes (environ 18 euros) pour acquérir 5 000 bitcoins qu’il finit par oublier sur un compte en ligne. Ce n’est qu’en avril dernier, après avoir lu un article sur l’envolée de cette monnaie virtuelle que le jeune homme se souvient de son petit pécule dont la valeur a explosé : ses bitcoins valent désormais 500 000 euros !
Aujourd’hui âgé de 29 ans, Kristoffer Koch a décidé de vendre une partie de ses avoirs virtuels pour 1,1 million de couronnes (135 000 euros) afin de s’offrir un appartement à Oslo. « Jamais dans mes rêves les plus fous je n’aurais imaginé que ça aille aussi haut, a-t-il confié à l’AFP. C’est bizarre, ces réflexes psychologiques humains qui font qu’on donne une valeur à quelque chose qui n’en a pas en soi. »
Echangé en ligne contre de l’argent réel ou utilisé pour acheter des biens et services sur Internet, le bitcoin sert de plus en plus. Sa valeur est extrêmement volatile et fluctue au gré des spéculations. Mais les monnaies virtuelles ne font pas que le bonheur de quelques jeunes investisseurs. Elles attisent aussi les appétits de cybercriminels et d’Etats… Le gouvernement allemand a ainsi annoncé vouloir prélever des impôts sur les gains réalisés en bitcoins, puisqu’il a donné cet été une existence juridique et fiscale à cette monnaie.
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