L’innovation va vite et, pour aller encore plus vite, les entreprises ont besoin de développeurs sachant manier le code comme des virtuoses. Aux États-Unis, cet enjeu devient une cause nationale. Et, pour réveiller les vocations, le projet code.org milite pour rendre obligatoire l’apprentissage du code dans les écoles.
Les grandes entreprises de high-tech soutiennent ce projet de tous leurs vœux. Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, et Bill Gates, fondateur de Microsoft, ont décidé de réaliser des tutoriels pour initier les néophytes.
Les deux technos stars participeront à l’opération « Hour of code » qui est prévue pour le mois de décembre. L’ambition des organisateurs de cette opération est très forte. Ils espèrent attirer 10 millions d’élèves.
Bill Gates a même annoncé qu’il s’impliquerait au maximum en participant à des conférences téléphoniques avec les élèves. Qui peut rêver de meilleur professeur que l’inventeur de Windows ?
Si, pour le moment, les deux fondateurs sont seuls à devenir des formateurs en ligne, l’ensemble des entreprises de high-tech contribue au projet. Google, Amazon, Microsoft, LinkedIn, Jack Dorsey de Square et d’autres soutiennent le projet financièrement. Même Steve Jobs a mis sa pierre à l’édifice.
Même des personnalités politiques, scientifiques ou artistiques s’investissent dans cette opération. Aux côté de Bill Clinton et de l’astrophysicien Stephen Hawking, Code.org regroupe le leader des Black Eyed Peas, Will.i.am, Ashton Kutcher ou encore Enrique Iglesias, fils de Julio.
En France, nous n’en sommes pas là. Xavier Niel, avec son Ecole 42, tente de former 1000 codeurs par an. Le fondateur du groupe Iliad estime, comme les patrons américains, que, comme les langues étrangères, le code doit s’apprendre dès l’école primaire.
Lire aussi :
– Fiscalité et éducation : Xavier Niel donne des notes au système français (11/10/2013)
– Avec 42, Xavier Niel veut révolutionner le système éducatif (26/03/2013)
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
