Il y a quelques années, l’avenir des vêtements communicants semblait reposer sur le développement de tissus piezo-électriques, capables de transformer l’énergie cinétique en électricité. Mais d’autres pistes sont en train d’émerger, comme celle des batteries en zinc, une alternative performante et moins dangereuse que le lithium-ion mais qui présente des difficultés pour se recharger. Des chercheurs de Hong-Kong sont justement parvenus à produire un prototype de batterie en zinc-ion de haute capacité et avec plusieurs cycles de charge, bien qu’elle soit étirable et lavable. Ils détaillent la façon dont ils ont procédé dans un article.
La batterie conserve 98% de sa capacité après 500 cycles de recharge
Cette batterie ressemble à un fil et est composée de fibres de nanotubes de carbone. L’anode est formée d’un morceau de fil de zinc et la cathode de dioxyde de manganèse. Ces deux pièces ont été tordues de manière à former une double hélice, puis recouvertes d’un gel de polyacrylamide qui peut absorber l’eau, avant d’être encapsulées dans un silicone élastique et hydrofuge. La batterie a une densité d’énergie trois fois supérieure aux batteries lithium-ion du commerce. Et conserve plus de 98% de sa capacité après 500 cycles de recharge !
Les scientifiques ont aussi découpé leur dispositif en huit pièces, de manière à prouver qu’il pourrait être tissé dans des vêtements afin d’alimenter des écrans, des appareils électroniques ou encore des implants médicaux. Voilà qui devrait intéresser des produits comme la veste en jeans Jacquard de Google, réalisée avec Levi’s et dont le défaut est d’être dépendante d’un tag qui doit être détaché pour être rechargé.
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