Lors du MWC de Barcelone, du 26 au 29 février prochain, la société finlandaise HDM (Human Mobile Devices) pourrait lancer une nouvelle gamme de smartphones, tablettes, écouteurs et enceintes. Une annonce qui ne devrait pas faire trembler la terre d’un point de vue technologique, mais qui pourrait bien secouer l’histoire de Nokia et signer un nouveau chapitre dans le déclin de sa branche mobile.
HMD serait en phase de lancement d’une nouvelle gamme sous son propre nom, lui qui utilisait jusqu’alors le badge Nokia pour profiter de son aura. Un nom qui figurait autrefois parmi les géants de la téléphonie mobile aux côtés de Samsung, et qui permettait à HMD de lancer une nouvelle génération du célèbre 3310, succédé l’année dernière par un XR21 fabriqué en Europe, jugé comme ultra-résistant malgré son retard en termes de mises à jour Android.
Sur son site, HMD se présente toujours comme « le fabricant des téléphones Nokia ». Cela dit, on devrait voir à terme l’entreprise s’écarter de la licence qu’il a signée en 2016 avec la Nokia Corporation.
Des smartphones aux équipements 5G, du succès aux vagues de licenciements
Dans son histoire, le nom de Nokia sur les smartphones est passé entre les mains de Microsoft, qui rachetait alors Nokia Mobile en septembre 2013 pour 5,44 milliards d’euros avant de s’en débarrasser deux ans plus tard. La désolidarisation de l’activité mobile avec la maison-mère avait permis de renforcer la société sur son nouveau plan stratégique en tant qu’équipementier de télécommunication.
Avec la protection de l’Europe et la volonté d’éviter des acteurs concurrents étrangers comme Huawei pour le lancement de la 5G, Nokia a poursuivi son histoire dans les antennes et les solutions de réseaux haut débit, que ce soit pour le mobile, mais aussi en sous-marin pour les opérateurs et les grands groupes. La société développe aussi des logiciels de gestion de réseau pour les opérateurs. En 2020, Nokia devenait le troisième équipementier mondial en infrastructures 5G.
Malgré des projets de bon augure, comme le développement d’un réseau mobile sur la Lune, l’histoire de Nokia ces quinze dernières années a aussi été marquée par de multiples phases de licenciement massives. Pas plus tard qu’en octobre 2023, ce sont encore 14 000 salariés, soit 16 % de ses effectifs, qui furent licenciés, cette fois-ci à cause du ralentissement des investissements 5G.
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Source : GSMarena
Il y a beaucoup de sociétés technologies hégémonique qui ont disparu, Polaroid me vient à l’esprit qui n’a pas su pivoter avec le numérique et surtout IBM qui consommait plus de 50% de l’électronique mondiale à la fin des années 70, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Être au firmament ne garantit rien, même Rockefeller s’est auto consumé…