Assister à l’un des matchs des Internationaux de France tenait jusque-là du parcours du combattant. Pour obtenir l’un des sésames pour la quinzaine, mieux valait être licencié de la Fédération française de tennis (FFT). Et si la demande était supérieure à la capacité des stades, les fans de la balle jaune devaient encore subir un tirage au sort.
Cette année, les organisateurs ont revu le mode d’attribution des places. Une billetterie en ligne est désormais également accessible au grand public. Elle permet à tout un chacun d’espérer dégoter une entrée pour ce tournoi du grand chelem. Il n’est plus nécessaire d’être licencié pour être avantagé. Le tirage au sort a par ailleurs été supprimé. C’est la règle du « premier arrivé, premier servi » qui s’applique en ligne.
Un Roland-Garros à la sauce Second Life
Pour cette première, le service propose en sus de la réservation, une modélisation 3D de tout l’ensemble sportif. L’internaute se promène au travers des différents espaces : le village, les vestiaires des joueurs, les différents cours, les gradins, la place des Mousquetaires… A l’image de Second Life, ce Roland-Garros virtuel offre un mode téléportation pour passer d’un espace à un autre.
Une fonction de visualisation aérienne permet d’apprécier la vue d’ensemble. D’un simple clic, il est possible de prendre des photos de ses endroits préférés. Elles peuvent être sauvegardées sur l’ordinateur du visiteur ou envoyées par e-mail à une tierce personne.
Outre l’aspect ludique, la fonction est particulièrement intéressante pour choisir sa place pour un match. Il suffit d’entrer le nom du stade, l’allée et le numéro du siège pour appréhender quelle sera la vue pendant une rencontre.
Une seule commande possible par acheteur
Pour se procurer des billets, les non-licenciés doivent au préalable s’inscrire sur le site. Puis choisir le type d’événement auquel ils veulent assister : un simple match, les finales ou encore un billet VIP comprenant un accueil personnalisé et la possibilité d’assister aux entraînements. Attention, une seule commande est possible par acheteur.
Les billets sont envoyés au domicile dans un délai de un mois. Au-delà de 450 euros l’e-ticket est obligatoire. Les internautes devront imprimer leurs sésames.
Certains jours sont déjà complets dans les catégories 1 et 2. Les ventes sont mises à jour en temps réel. Les retardataires pourront espérer glaner un ticket sur le site officiel d’échange et de revente de places qui ouvrira en avril 2010. Les guichets physiques, eux, lèveront le rideau en mai.
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