Attention les yeux ! Les nouveaux iPad Pro intègrent des dalles OLED, mais pas n’importe lesquelles : ces écrans labellisés Ultra Retina XDR (pour Extreme Dynamic Range) contiennent non pas un panneau OLED, mais… deux. Il faut bien ça pour assurer une luminosité de 1 000 nits pour les contenus SDR et HDR, et de 1 600 nits pour les contenus HDR en pointe.
Pourra-t-on bronzer devant les nouveaux iPad Pro ?
Au passage, cela ne diffère finalement pas beaucoup de ce qu’offrait l’écran mini-LED du précédent iPad Pro 12,9 pouces : certes, les contenus SDR étaient limités à 600 nits, mais les contenus HDR affichaient une luminosité de 1 000 nits, et de 1 600 nits en pointe. En revanche, la configuration OLED en tandem permet aux nouveaux iPad Pro de bénéficier d’un contraste de 2 000 000 : 1, soit le double du mini-LED. L’OLED est synonyme de gamme dynamique (le contraste entre les blancs les plus lumineux et les noirs les plus sombres) très importante.
Apple promet des performances XDR inédites, chaque pixel étant contrôlé individuellement avec une latence inférieure à la milliseconde. Et bien sûr, les nouvelles tablettes sont compatibles avec ProMotion (taux de rafraîchissement adaptatif de 10 à 120 Hz), le True Tone et la prise en charge de la gamme de couleurs P3.
Pour pousser tous les pixels de ces deux panneaux OLED, l’iPad Pro a besoin d’un gros moteur : c’est grâce à la puce M4 — en particulier son moteur d’affichage — que la tablette est capable de réaliser ces prouesses. Les futurs MacBook équipés d’une telle puce auront-ils droit à de l’OLED à leur tour ?
Pour ceux qui n’aiment pas la brillance des écrans ou qui ont besoin de gérer finement les couleurs, Apple propose en option un verre nano-texturé sur les modèles de 1 et 2 To (elle est facturée 100 € de plus).
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