En août 2001, les Aéroports de Paris (ADP) ont décidé de donner une autonomie complète à leur département télécommunications. Ce dernier disposait, depuis 1996, d’une licence expérimentale d’opérateur. Elle lui permet de délivrer des prestations télécoms aux entreprises présentes sur les zones aéroportuaires (*).Devenue filiale, ADP Télécom s’affiche au grand jour comme un opérateur. Il présente l’avantage de posséder des infrastructures propres, et notamment une boucle optique. “Notre offre d’opérateur télécoms s’est construite au fil du temps”, explique Joël Dumontet, directeur stratégie.Le catalogue d’ADP Télécom comporte de la téléphonie partagée ?” numérotation abrégée, tarifs spéciaux ?” et longue distance, de l’accès internet, de l’interconnexion de réseaux locaux, et des services de liaisons louées.
36 000 lignes téléphoniques et 28 000 liaisons louées
La société gère aussi des réseaux mobiles (téléphonie Dect dans les aérogares) et travaille à mettre en place un réseau Wi-Fi. Enfin, elle officie également comme installateur de réseaux.L’opérateur affiche aujourd’hui 1 200 entreprises clientes (dont Air France), 36 000 lignes téléphoniques et 28 000 liaisons louées. Son idée est désormais de ne plus se cantonner aux sites aéroportuaires, où son influence est évidente, pour s’attaquer à des zones proches des aéroports (la licence actuelle couvre toute lIle-de-France). Voire, à terme, à des aéroports de province.(*) ADP gère quatorze aéroports parisiens.
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