Pour cette première étude, 58 dirigeants, au nombre desquels Nicolas Gaume (Kalisto), Patrick Robin (Imaginet) ou Charles Beigbeder (Self Trade), ont accepté de se soumettre à des entretiens ainsi qu’à des évaluations comportementales.Regroupée autour du label ” aventurier communiquant “, cette population présente toutes les caractéristiques du révolutionnaire institutionnel. En effet, 93 % des prospects affichent “une volonté de renverser l’ordre établi”. Mais ce désir de changement s’exprime dans la même proportion par un désir “d’entrependre sous pression” qui s’intègre parfaitement aux contraintes de la nouvelle économie.Autre contraste avec l’économie dite traditionnelle, des techniques de management nettement plus participatives, et selon Patrick Turner, responsable 3i Venture Lab à l’INSEAD, “un postulat central de l’importance de l’idée”, au détriment de l’expérience professionnelle proprement dite.Reste à savoir si les adeptes des First Tuesday fraîchement convertis à la nouvelle économie ne viendront pas bousculer quelque peu cet ordre établi.
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