Dans l’informatique, on parle beaucoup de la mobilité des cadres et de la surenchère sur les salaires. En tant que cabinet de recrutement spécialisé dans ce secteur, quel est votre constat ?
Les cadres français sont mobiles jusqu’à ce qu’ils signent un contrat et qu’ils s’installent. Il est ensuite difficile de les faire se déplacer. A l’inverse, j’ai récemment recruté un Néerlandais pour une société toulousaine. En un mois, il a vendu sa maison et est arrivé en France avec toute sa famille. Alors, pour motiver les Français, j’essaie de mettre en avant le système des stock options à l’étranger – notamment quand la fiscalisation est plus souple.
Quant aux rémunérations, on aura beau proposer un beau poste pour un beau salaire, ce ne sera pas suffisant. Il faut présenter quelque chose d’autre, quelque chose de plus subjectif. Les entreprises commencent à percevoir que le salaire seul ne fait pas la différence. Je dois donc fournir un effort particulier pour bien expliquer une entreprise à un candidat éventuel
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