De nombreux éditeurs proposent des “aspirateurs” d’adresses e-mail ou vendent des listes de boîtes aux lettres pour quelques centaines d’euros. Les entreprises qui utilisent ces outils peuvent facilement lancer de grandes campagnes, mais elles peuvent aussi exaspérer les internautes. Hissé au rang de “courrier électronique non sollicité” (ou spam), l’e-mail marketing tomberait-il dans la délinquance ? Le Syndicat national de la communication directe (SNCD) s’y oppose. Regroupant quatre-vingt-trois sociétés spécialisées dans la publicité directe ?” propriétaires de fichiers, prestataires de services, routeurs ?”, le SNCD vient de mettre à jour son Code de déontologie (*).La Cnil voit d’un bon ?”il ce document et envisage de le publier sur son site. Mais “les problèmes ne sont pas résolus, car le principe de la collecte loyale n’est pas suffisant”, s’émeut Valérie Papaud, directrice générale de Wanadoo Data et présidente de la commission e-direct du SNCD. Elle veut aller plus loin que la directive européenne votée le 12 juillet 2002, qui a tranché en faveur de l’opt-in (consentement express de l’internaute). “Il faut protéger [l’internaute], mais sans entraver le commerce. De plus, l’opt-out [l’information simple ?” NDLR] se justifie pour les relations avec des clients ou entre professionnels.” Quant au consentement préalable : “Il faudrait montrer l’aspect indubitable, libre et à renouveler du choix de l’internaute”.Mais le spam proviendrait de l’étranger et, surtout, des Etats-Unis. “Les chiffres les plus fantaisistes circulent”, reconnaît Valérie Papaud. Le vice-président du SNCD, Alain Gosset, et elle ont pour objectif de mettre en place un baromètre. “Nous avons déjà estimé à 35 millions d’euros le chiffre d’affaires de l’e-mailing français ?” location et routage ?” en 2001″.(*) Accessible sur www.sncd.org/fr/guide.html
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