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Le gendarme des télécoms presse Orange d’accélérer la fin de l’ADSL

Bruxelles valide la modification du cadre réglementaire du marché français de la fibre optique. L’objectif est de rééquilibrer les forces en jeu et de précipiter l’extinction du cuivre.

Approuvé par l’Autorité de la concurrence, le projet de régulation du marché fixe concocté par l’Arcep, vient également d’être adoubé par Bruxelles. Il est composé de deux volets, dont l’un concerne spécifiquement Orange et l’autre l’ensemble des acteurs.

Raccorder plus facilement à la demande

L’un des objectifs est d’inciter Orange à mettre fin le plus rapidement possible au cuivre et donc à l’ADSL. La crainte du président de l’Arcep Sébastien Soriano était que l’opérateur soit tenté de vouloir prolonger la « rente » du réseau cuivre, ses concurrents lui versant une redevance pour l’utiliser.  Orange n’aura ainsi plus le droit d’ouvrir de nouveaux accès cuivre dans les immeubles où les quatre grands acteurs sont présents en fibre optique. Cela concernerait 9,5 millions de lignes. L’opérateur historique va également devoir raccorder plus facilement à la demande les entreprises et les foyers éloignés de son réseau, de manière à combler les trous dans la raquette de la couverture et augmenter le taux d’adoption du FttH.

La bonne nouvelle pour tous les abonnés, c’est que la qualité de service la fibre optique de tous les FAI sera évaluée à partir de 2021 par l’Arcep. Des critères comme le temps de raccordement seront pris en compte.

L’objectif du gendarme des télécoms est aussi de contenir la domination d’Orange sur le marché entreprise. Désormais, tous les FAI qui utilisent sa fibre mutualisée pour proposer des offres commerciales aux particuliers pourront le faire à destination des entreprises.

Source : Les Echos

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Amélie CHARNAY