Echanges sous IP, postes clients plus légers, applications standards sous navigateur, traitement et données centralisés. D’ici trois ans, le Crédit Lyonnais aura investi 500 millions de francs dans son projet ambitieux baptisé pl@net. Un grand saut qui consiste à fonder son architecture sur les technologies de l’Internet.
Plutôt “une étape importante”, estime Aline Bec, directrice des servi- ces et technologies informatiques, et “sans big bang “, précise-t-elle. pl@net remplace Elan, nom de l’ancienne architecture qui restera opérationnelle pour les agences le temps de la transition. L’enjeu est de fédérer les applications sur une même architecture de communication pour l’ensemble des accès : agences, particuliers sur Internet, partenaires et automates, d’une part, et les médias spéciaux (téléphone, Minitel et bientôt mobiles) d’autre part. “Ces canaux existent déjà, mais les architectures s’étaient juxtaposées au fil du temps”, remarque Benoît Viollet, responsable du département standards et architectures.
Le Crédit Lyonnais migrera ses vingt mille postes clients de OS/2 vers NT en même temps que les applications auront été portées sous navigateur. Côté réseau, la solution repose toujours sur une offre mixte X25 (pour Elan) et IP de Fran- ce Télécom. Les agences possè- dent des liaisons à 64 Kbit/s qui devraient évoluer progressivement vers des débits de 512 Kbit/s, “en attendant l’ADSL”, promet Benoît Violet. Pour l’administration de la solution, le choix s’est porté sur les solutions de Tivoli (IBM toujours). La mise en place a commencé cette semaine pour quelques applications pilotes. La structure applicative sera lancée à l’automne et le déploiement ” industriel ” commencera début 2001.
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