La biométrie étend son domaine d’intervention à l’authentification de messages électroniques. Le Français Zalix s’apprête à commercialiser un système de reconnaissance des signatures manuscrites. Concrètement, l’auteur appose sa signature sur une tablette graphique. Le profil de la signature est attaché au document qui sera diffusé, et les serveurs de Zalix ou ceux de la société le comparent à un spécimen préalablement enregistré. Le profil ne tient pas compte de l’image de la signature, mais d’une centaine de paramètres, tels que la vitesse d’écriture, la pression ou l’angle du stylo. Pour éviter la capture des signatures sur un serveur, Zalix a prévu non seulement de crypter les informations, mais aussi de rejeter une signature exactement identique à une autre, envoyée précédemment. En effet, il part du principe que deux signatures ne peuvent être strictement similaires. En plus du rejet des signatures falsifiées, le système vérifie que le contenu du document n’a pas été modifié après la signature de celui-ci. Dans le cas contraire, un logo spécifique apparaît à la place de l’image de la signature. Zalix a conçu ce système pour s’adapter au texte de loi sur l’utilisation de la signature électronique, adopté par le Sénat le 8 février dernier. Ce texte stipule que la personne dont le document émane doit être dûment identifiée, et que le document doit être établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité. Seuls les premiers litiges permettront d’évaluer la validité juridique de ce type de preuve
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