Avec son serveur Linux embarqué, la caméra en réseau 2100 d’Axis se distingue des caméras web ordinaires (webcams) par sa complète autonomie. Directement connectée au réseau par une interface Ethernet 10/100, ou à un mo- dem par le port série (RS232), la caméra est livrée avec un socle doté d’une rotule, pouvant être fixé indifféremment au mur ou au plafond. Une fonction permet de retourner l’image lorsque la caméra est installée à l’envers.
Les images fournies par l’Axis 2100 sont au format JPEG, fixe ou animé (MJPEG). Pour les visualiser, un navigateur Internet récent suffit. Lors de la première connexion au serveur web de l’Axis 2100, un complément logiciel (OCX) est téléchargé automatiquement sur le poste client. Il sert à visualiser les images animées (Motion JPEG). L’une des particularités intéressantes de la caméra en réseau d’Axis est la variété de ses modes de fonctionnement. Dotée de clients SMTP pour le courrier électronique et FTP pour le téléchargement de fichiers, l’Axis 2100 peut envoyer d’elle-même, à intervalles fixes ou lors du déclenchement d’une alarme, des images fixes ou animées.
Une utilisation préconisée dans le cadre d’un LAN ou d’un WAN
Séduisante, malgré son prix cinq à dix fois plus élevé que celui d’une caméra web standard (3 273 F ht, 499 ), l’Axis 2100 trouvera plus son utilité dans le cadre de réseaux WAN privés ou de réseaux locaux que dans celui de la diffusion d’images d’ambiance par Internet. En effet, pour peu que l’on veuille conserver une certaine qualité d’image, la consommation de bande passante est relativement élevée. Notre laboratoire a ainsi mesuré un débit de 1,39 Mbit/s pour une définition de 640 x 480. Que le sujet de l’image soit ou non en mouvement ne change rien. Nos tests, effectués sur un même segment Ethernet, n’ont fait apparaître aucune variation du débit. La caméra en réseau d’Axis dispose certes de modes de diffusion compressés, mais leur impact sur la qualité de l’image est trop important. Le mode de compression le plus élevé entraîne une forte pixélisation et des phénomènes de plaques sur les dégradés. Enfin, la luminosité est également à prendre en compte. En réduisant la lumière ambiante, nous avons constaté une baisse notable du taux de rafraîchissement annoncé par le constructeur (10 images/seconde).
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