Automobilistes parisiens, plus question de vous garer dans les emplacements réservés aux taxis, de griller les feux rouges, de circuler dans les voies bus… Le dispositif de vidéoverbalisation est lancé ce mardi 2 avril 2013 à Paris, après avoir été expérimenté à Marseille, Aix-en-Provence, Chartres et Asnières-sur-Seine.
Dans un premier temps, seuls des fonctionnaires de la direction de l’ordre public et de la circulation, spécialisés en matière de circulation et dans la lutte contre l’insécurité routière, sont chargés de constater des infractions au moyen de la vidéo.
Quatre agents surveillent donc désormais treize axes de la capitale grâce à une cinquantaine de caméras, principalement aux heures de pointe (de 7 à 10 heures et de 17 à 20 heures). Les infractions verbalisées sont le passage au feu rouge, le stationnement en double file ou sur un emplacement non autorisé et l’emprunt d’une voie non autorisée.
Concrètement, un policier constatera l’infraction et photographiera le véhicule pour « en identifier la plaque d’immatriculation et la marque ». Le tout sera envoyé au Centre national de traitement de Rennes, qui identifiera le propriétaire de la carte grise et lui « adressera une contravention », explique la préfecture. Il recevra alors à son domicile un avis de contravention avec sanction pécuniaire et sanction administrative (retrait de points).
Les axes concernés sont :
– La rue de Rivoli (1er et 4e)
– L’avenue de l’Opéra (1er)
– Les Grands Boulevards (2e, 3e, 9e et 10e)
– Le boulevard de Sébastopol (3e et 4e)
– Le boulevard Saint-Germain (6e et 7e)
– L’avenue des Champs-Elysées (8e)
– La place Saint-Augustin (8e)
– L’avenue du Général-Leclerc (14e)
– La rue de Vaugirard (15e)
– L’avenue de Clichy (17e)
– Le boulevard Barbès (18e)
– La rue Max-Dormoy (18e)
– L’avenue Jean-Jaurès (19e)
Dans un premier temps, quatre opérations de vidéoverbalisation seront réalisées par semaine avant une montée en puissance durant l’été. Objectif affiché par la préfecture de police : « continuer à faire baisser le nombre d’accidents survenus dans la capitale » et « fluidifier le trafic routier au niveau des axes les plus congestionnés ». Un premier bilan du dispositif sera dressé cet été.
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