Des outils d’administration et la modification de certains processus accroissent la capacité de stockage à moindre coût.
En 2002 dans le monde, 53 % des directeurs informatiques auront vu leurs budgets baisser. Ce constat dressé par Goldman Sachs intervient alors même que la demande en capacité de stockage est toujours en hausse. “Dans un tel contexte, l’attitude adoptée par les entreprises consiste tout simplement… à ne rien faire, déplore John McArthur, d’IDC. Une solution serait déjà pourtant de centraliser son stockage.” Seulement voilà, dans bien des cas, soit cette centralisation ne suffit pas, soit elle génère de trop lourds investissements.Aussi les fournisseurs mettent-ils en avant d’autres concepts, censés, eux aussi, réduire les coûts de stockage. Certains, tel le SRM, sont récents. D’autres, comme la virtualisation, même s’ils ont été “relookés”, datent de plusieurs années déjà. Toujours est-il que “seules les grandes entreprises sont capables de mesurer le retour sur investissement de telles solutions. Les plus petites structures les considèrent, en revanche, comme un luxe “, relativise Michel Gacem, de l’intégrateur Morse.Un autre procédé, aux bénéfices plus facilement quantifiables, implique la modification des processus de stockage en fonction de la valeur et de la fréquence d’accès à la donnée. Celle-ci peut être dirigée vers des supports moins onéreux que les disques SCSI. C’est dans ce contexte que se cristallise la rivalité entre les disques ATA ?” dont les prix chutent ?” et les bandes. Avec encore un léger avantage pour ces dernières. Selon une étude du cabinet Horison Information Strategies, le prix au gigaoctet de la bande décroît de 4,50 dollars à 1,50, en même temps que le ratio nombre de cartouches sur nombre de lecteurs passe de une à quatre-vingts ?” calcul effectué sur la base de cartouches de 200 Go compressés. En comparaison, le prix de revient du gigaoctet dans les baies de disques ATA oscille entre 10 et 15 dollars.
