Après bien des tergiversations, le calendrier de déploiement de la RNT (radio numérique terrestre) se précise. Après l’attribution des autorisations d’émettre, le 26 mai dernier par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), à 160 radios pour les agglomérations de Paris, de Nice et de Marseille, la secrétaire d’Etat au Développement de l’Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, a affirmé hier, jeudi 2 juillet, que ce nouveau mode de diffusion serait testé pour Noël dans « deux ou trois villes pilotes ».
La ministre, qui s’exprimait dans le cadre d’un colloque organisé par le quotidien économique Les Echos, a précisé que le choix de ces villes n’était pas encore arrêté.
Entre 80 et 150 euros pour un récepteur
Selon Rachid Arhab, conseiller du CSA en charge du dossier RNT, le chantier de déploiement de la radio numérique terrestre devrait s’étendre jusqu’à la fin de 2014. Dans le même registre, et contrairement au processus enclenché pour la TNT, aucune date n’a encore été fixée pour l’extinction de la radio analogique. Celle-ci devrait continuer à coexister avec la RNT pendant de nombreuses années encore.
Présentée comme un progrès en terme de qualité de réception et espérée comme un relais de croissance par les principaux acteurs du secteur, la RNT nécessitera également pour le consommateur l’acquisition d’un récepteur dédié, dont le coût pourrait osciller entre 80 et 150 euros.
Le premier Ministre, François Fillon, a confié le 24 juin dernier une étude d’impact à l’ancien président de France Télévision Marc Tessier. Un travail qui devrait notamment porter sur les coûts de production et de diffusion des programmes.
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