Passer au contenu

La Maison de la Bourse forme et conseille ses clients au courtage sur le net

ALM, courtier à Caen, est à la recherche de fonds pour créer des boutiques boursières en brique et mortier.

Ouvrir un local pour conseiller et former ses clients sur l’utilisation de la Bourse en ligne. Le paradoxe n’effraie pas Kaïs Mimouni. Cet ancien agent général d’assurances s’est lancé depuis 1998 dans le courtage de crédits et de placements financiers et a créé sa société, ALM Assurances et Finances. L’engouement du public pour les places de marché l’a, petit à petit, poussé à développer un nouveau service de Bourse en ligne. Or, en province, la plupart des clients potentiels n’osaient pas encore se servir de cet outil : pléthore de courtiers, crainte d’internet et méconnaissance de la Bourse. “Les clients en avaient marre de la banque, tandis que les brokers avaient oublié le conseil.”D’où l’idée d’associer présence physique, conseils et formation avec internet. Dossier sous le bras, Kaïs Mimouni est allé frapper aux portes des brokers pour présenter son projet.

Indépendant vis-à-vis du broker

Seul le courtier en ligne Bourse-Direct a répondu favorablement. “Nous avons conclu un contrat : Bourse-Direct nous a confié 70 000 francs pour lancer le projet. En contrepartie, nous utilisons ses services. En revanche, nous sommes indépendants vis-à-vis du broker, et pouvons en changer à tout moment.”Depuis, Kaïs Mimouni accueille ses clients – pour la plupart des actifs de profession libérale, fonctionnaires ou cadres supérieurs. Il les prend en main, leur apprend à naviguer, les assiste, suit leurs comptes. Mais à aucun moment “nous ne les influençons dans leurs achats de valeurs “, tient-il à préciser. Chaque mois, une formation sur un thème différent est proposée aux clients – par exemple, la gestion de son portefeuille. Le prix ? 90 francs par mois en plus d’un droit d’entrée.Fort d’une quarantaine de clients aujourd’Hui, Kaïs Mimouni veut aller vite. Sa Maison a donné des idées aux courtiers en ligne – Bourse-Direct en tête -, qui prennent conscience de leurs lacunes au niveau du conseil.

Se développer rapidement

l souhaite ainsi ouvrir à court terme d’autres boutiques et commence à faire le tour des capital-risqueurs afin de lever des fonds pour réaliser son projet. “Pour l’instant, notre croissance est conforme à notre business plan, confie-t-il. Notre ambition est d’ouvrir une dizaine de points de vente, qui pourraient ramener entre deux mille et trois mille comptes à un courtier en ligne. Ce concept de start up a un fort potentiel de croissance.”

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Maryvonne Boulet-Lequitte