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La Maison Blanche minimise son espionnage des Français

Un porte-parole de la Maison-Blanche a tenté de dédramatiser l’affaire de la surveillance des communications françaises. Les Etats-Unis n’espionnent pas plus que les autres pays.

Beaucoup de bruit pour rien semble expliquer la Maison Blanche. Les Etats-Unis ont en effet minimisé ce 21 octobre 2013 la nouvelle controverse née de révélations sur l’espionnage américain en France, assurant que Washington récupérait à l’étranger des données « comme tous les pays ».

« Nous ne commenterons pas publiquement toutes les activités présumées du renseignement (…) et nous avons dit clairement que les Etats-Unis récupéraient des données du renseignement à l’étranger du même genre que tous les autres pays », a expliqué à l’AFP une porte-parole de la présidence, Caitlin Hayden.

« Comme Barack Obama l’a dit dans son discours à l’assemblée générale des Nations unies, nous avons commencé à passer en revue la façon dont nous obtenons des renseignements, pour que nous puissions parvenir à un équilibre entre les préoccupations légitimes de sécurité de nos concitoyens et alliés et les préoccupations que tous les gens partagent au sujet de (la protection de) leur intimité », a ajouté Mme Hayden.

Le sujet devait être évoqué mardi par le chef de la diplomatie, Laurent Fabius, avec son homologue américain John Kerry, lors d’un entretien prévu au Quai d’Orsay, avant une réunion des Amis de la Syrie à Londres. Marie Harf, l’une des porte-parole de J. Kerry, a assuré depuis Washington que le secrétaire d’Etat entretenait « une relation de travail étroite avec L. Fabius ». « Nous allons avoir des discussions avec les Français » sur les opérations du renseignement américain, a-t-elle ajouté, soulignant qu’il y avait « un équilibre à trouver » entre sécurité et droit à la protection de la vie privée.

 

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01net, avec AFP