C’est le sujet impossible à filmer par excellence : la rémunération au titre de la copie privée. Pourtant, divers sites Internet de sociétés de gestion de droits (Adami, SACD, Sacem, Scam, ARP, etc.) ont mis en ligne
une petite animation vidéo expliquant ce mécanisme dont on parle beaucoup mais qui génère beaucoup de confusion. Certains l’assimilent à une ‘ taxe ‘ (la ‘ taxe Sacem ‘), ce que la copie privée
n’est pas ; d’autres y voient un moyen fourbe pour compenser le manque à gagner dû au piratage, ce qui n’est pas sa vocation.Le film part du principe que nombre de consommateurs achètent des supports vierges souhaitant copier du son, de l’image et des documents audiovisuels sans savoir ce qu’est la copie privée. Le commentaire explique alors qu’à chaque achat
d’un support vierge (à l’image apparaissent les dessins d’une VHS, d’un CD, mais aussi d’une clé USB) une partie de l’argent va aider à financer 4 000 manifestations culturelles par an et l’autre sert à rémunérer interprètes, auteurs et
producteurs. Voilà, c’est tout. A l’heure où les instances européennes envisagent de remettre à plat ce mécanisme et où la Commission copie privée vit un
énième chahut, cela peut aider à dire moins de mal de la copie privée. Les ayants droit aimeraient bien, en tout
cas.Ici,
le film de la copie privée.
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