Il y a seulement deux jours, c’était le 3 décembre 2013, Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’économie numérique, et Benoit Hamon, ministre délégué chargé de l’économie sociale et solidaire et de la consommation, invitaient les consommateurs à mieux s’informer pour ne pas tomber dans les pièges de communication des opérateurs. À ce moment, il n’existait pour cela que d’un site, celui de l’ANFR, consultable sur PC.
Désormais, il existe aussi une appli mobile et gratuite qui, où que l’on soit, propose d’obtenir ces informations. Cette extension de Cartoradio.fr, le site web de l’agence est compatible avec iOS et Android. Pour le moment, elle ne l’est pas sur Windows Phone.
Lors d’un point presse ce matin à Paris, Gilles Bréguant, directeur général de l’ANFR, a présenté cette nouvelle solution. « Avec cette appli, les ondes restent invisibles, mais deviennent transparentes », a-t-il indiqué en signalant qu’elle est aussi utile pour les professionnelles que pour les particuliers ou les collectivités locales.
La mesure des champs électromagnétiques
Une fois téléchargée, l’appli demande l’autorisation d’être géolocalisé, ce qu’il faut évidemment accepté. Elle donne ensuite le choix entre les cartes IGN, partenaires de l’ANFR, ou de Google Maps pour afficher en quelques secondes les installations d’antennes relais (2G, 3G et 4G) installées aux alentours. Pour connaître l’opérateur qui les exploite, un simple clic suffit.
Cartoradio informe également sur la mesure des champs électromagnétiques. Représentées par une icône rouge, ces mesures indiquent les émissions de toutes les radiofréquences (téléphonie mobile, TV, radio et autres stations à l’exception des installations de défense) émises dans un périmètre. Les informations fournies par l’appli sont celles transmises par les opérateurs à l’ANFR qui ont l’obligation d’informer l’agence pour l’installation d’un site mobile.
Le seul élément qui fait défaut à Cartoradio reste l’information classée par opérateur. Actuellement, les icônes indiquent un site, mais pour savoir à qui il appartient, il faut cliquer dessus. « Jusqu’à lors, ce type de classement n’était pas conseillé par l’Autorité de la concurrence pour ne pas inciter les opérateurs à se surveiller », nous a indiqué Gilles Bréguant qui estime que cette information est nécessaire et également réclamée par Fleur Pellerin et Benoit Hamon. Une mise à jour comportant cette option pourrait être proposée dans une prochaine mise à jour de l’appli.
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