Après un SQ10 novateur et attrayant, Fujifilm met à jour son appareil photo instantané numérique à base de film carré avec l’Instax SQ20. Reprenant le look général et une partie de l’électronique de son aïeul, le SQ20 tire plus partie de son capteur numérique et du processeur de traitement d’image : si le SQ10 permettait de n’imprimer (et réimprimer plusieurs fois) que les photos choisies, le SQ20 est le premier instantané capable de shooter des scènes d’actions.
Le secret ? L’utilisation des compétences vidéo du capteur CMOS (lire plus loin) qui permet à l’appareil de shooter une séquence de 15 vues et de choisir, a posteriori, la ou les trames à imprimer. Vidéastes ne rêvez pas trop, l’appareil est limité à des séquences en 800 x 800 pixels à 15 i/s et sans enregistrement du son.
Le logiciel intégré est plus riche et offre plus d’outils créatifs que par le passé : aux filtres artistiques connus s’ajoutent une fonction de collage de clichés pris dans un intervalle de temps (Timeshift Collage), des outils de collage normaux, un filtre noir et blanc à couleur sélective (seul le jaune/rouge/etc. n’est pas désaturé), etc.
Côté technique, on note avec un certain déplaisir que la batterie n’est plus amovible mais intégrée à l’appareil – ce qui est toujours préférable si elle se détériore puisqu’on peut alors en changer. La recharge se fait toujours avec un câble Micro USB (l’USB-C serait-il encore trop cher ?) et on conserve toujours les clichés numériques originaux sur une carte microSD (à acheter séparément).
Un autre élément déçoit à la lecture de la fiche technique : le capteur semble similaire à celui de la génération précédente. A savoir un petit CMOS au format 1/5’’ toujours limité à 4 Mpix (1920 x 1920). Si cette faible définition d’image n’a pas d’incidence négative sur la qualité des impressions instantanées, elle produit cependant des fichiers numériques de piètre qualité, bien en-dessous de ce qu’on obtient avec des smartphones… d’entrée de gamme.
Espérons que les ingénieurs de Fujifilm ont amélioré un peu le traitement d’image car l’un des intérêts de garder les fichiers numériques est de pouvoir les tirer un peu plus grand par la suite ou encore de les partager sur les réseaux sociaux.
Le côté positif de la simplification du design (batterie inamovible) et du recyclage de la partie technique du SQ10 c’est que si ce dernier a été lancé à 289 €, le SQ20 sera lancé lui à 199 € le 20 octobre prochain. Un tarif plus modéré qui pourrait grandement élargir la base d’utilisateurs.
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