Couvrez ce sein que je ne saurais voir », s’écriait Tartuffe. Presque quatre siècles plus tard, c’est Instagram qui semble suivre cette règle : le blog The Data Pack a en effet relevé à la fin août 2013 une longue liste de 202 hashtags interdits sur le site de partage de photos.
Pour établir cette liste, The Data Pack s’est appuyé sur l’interface de programmation d’Instagram et a tout simplement listés les mots-clés refusés.
Premier thème « interdit » : le sexe en général. Si vous cherchez un cliché taggué #naked, #nipples, #penis ou #fuck (peu importe qu’il soit suivi de psy ou de fashion), Instagram vous répondra qu’il n’y a pas de réponse à votre requête. Le site suit en cela les règles très strictes de son propriétaire Facebook qui est bien connu pour censurer les photos de nus, même artistiques.
Un site qui se veut avant tout familial
D’autres hashtags vantant l’anorexie, la minceur extrême ou la boulimie sont également bannis du site. Ils le sont également d’autres sites comme Tumblr et Pinterest. Pour ne pas encourager les comportements auto-destructeurs, explique le site The Daily Dot.
Les hastags ouvertement racistes ou homophobes, comme par exemple #whitepower, sont également interdits. Les mésaventures de Twitter, en France comme en Angleterre, en la matière semblent lui donner raison. De tels termes seraient préjudiciables à son image de site familial.
En revanche on se demande bien ce qu’Instagram peut avoir contre des mots-clés comme #instagram ou #iphone… « Trop génériques », avait déclaré le cofondateur d’Instagram sur un forum en mars 2012. Soit.
Evidemment certains ont déjà essayé de contourner le blocage en orthographiant les termes différemment. Mais la question principale reste de savoir si un site doit refuser des mots-clés a priori ou les modérer a posteriori.
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