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iGraal, l’extension de Firefox qui rémunère les internautes

Les consommateurs achetant sur Internet se verront reverser une commission sur leurs achats. A dépenser en et hors ligne.

Qui n’a pas rêvé de gagner de l’argent tout en faisant ses achats sur la Toile ? iGraal, une jeune société française, se propose de résoudre ce doux paradoxe en reversant aux internautes une partie des commissions qu’elle touche
dans son programme d’affiliation éponyme. Autrement dit en générant du trafic ou des achats vers des sites partenaires.Pour être rémunéré, une seule condition est requise : surfer sur le Web avec Firefox. En effet, iGraal se présente comme une extension du navigateur Mozilla. Ainsi, les internautes n’ont plus à passer par une galerie marchande
dédiée comme c’est le cas avec eBuyClub par exemple.L’utilisateur se connecte d’abord par mot de passe à iGraal, au lancement de Firefox. Son compte sera alors crédité automatiquement à chaque achat effectué chez l’un des partenaires de la start-up. Une barre de
navigation spéciale permet à l’internaute d’embrasser d’un seul coup d’?”il les sites de commerce électronique participant au programme, ainsi que le pourcentage du montant de ses achats qu’il peut espérer récupérer en espèces sonnantes et
trébuchantes.Dès que son compte atteint 30 euros, le consommateur reçoit son argent par chèque en attendant la mise en place ultérieure d’un virement bancaire. ‘ Le versement se fait sous 30 jours ouvrés. Pour qu’un
achat apparaisse sur le compte du client, nous devons attendre la validation de la commande par le site d’e-commerce. Certains marchands sont très réactifs, d’autres beaucoup moins, ce qui explique le délai ‘,
explique
Christian Goaziou, fondateur d’iGraal. Les internautes peuvent avoir une vue récapitulative des achats effectués à 7, 30 ou 100 jours. Dans une version prochaine, les commandes en attente de validation pourront être visualisées.

Pas de reversement au clic

Certains des sites indiqués par le système de cash back ne reversent aucune commission, même s’ils sont présents dans la barre iGraal. Soit parce qu’ils ne sont pas partenaires de la start-up
 ?”
celle-ci essayant de les convaincre ?”, soit parce qu’ils ne facturent rien aux internautes (Google, comparateurs de prix, etc.). Christian Goaziou laisse entendre que les sites de contenus devraient proposer une
rémunération aux internautes sans toutefois dévoiler le mode choisi.‘ En revanche, rémunérer l’internaute sur un modèle au clic n’a pas de sens. Des utilisateurs pourraient passer leurs journées à cliquer ou utiliser des robots. Les sites afficheraient bien du trafic, mais leurs
annonceurs n’en verraient jamais le retour. ‘
L’intégration du système de cash back au navigateur possède un inconvénient. Au cas où le consommateur change de poste, son achat ne sera pas pris en compte, à moins qu’il ne télécharge de nouveau iGraal.Afin d’accélérer son développement, iGraal espère boucler une levée de fonds très bientôt. La start-up est en négociation avec des investisseurs. L’argent ainsi obtenu pourrait accompagner son ouverture à
l’international. L’Allemagne, l’Espagne et l’Angleterre font d’ores et déjà partie du business plan.Pour atteindre la rentabilité, la société table sur 100 000 utilisateurs actifs d’ici à la fin 2007. Chiffre qu’elle atteindrait sans doute plus vite avec IE, le navigateur made by Microsoft étant toujours
le plus utilisé dans le monde. ‘ Modifier le code source d’Internet Explorer nous aurait été quasiment impossible. Cela nous aurait pris beaucoup de temps et nous aurait coûté très cher. Mozilla ne détient que 20 % de
parts de marché en Europe, mais nous faisons le pari que ce chiffre va significativement augmenter ‘,
conclut Christain Goaziou.

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Hélène Puel