Winfried Hoffmann (issu de Fujitsu) et Robert Hoog (issu de Siemens) ne codirigeaient pourtant l’entreprise que depuis quelques mois. L’annonce a en fait été si soudaine que personne chez Fujitsu Siemens n’est à même de préciser les futurs fonctions des deux hommes dans la société, si tant est qu’ils en gardent réellement une.En attendant de leur trouver un remplaçant, c’est Tetsuo Urano, actuel vice-président du conseil d’administration, qui prendra les rênes de la compagnie. Certains ne voient dans ces démissions qu’une annonce préméditée de longue date. Toutefois, lors de la mise en place de la société commune, le magazine économique allemand Wirstchafstowche se faisait l’écho d’un violent antagonisme entre les deux dirigeants, qui avait failli faire capoter la fusion.Cette annonce tombe au plus mal pour la filiale française. Tandis que ventes et services commerciaux se comportent honorablement, le départ des deux présidents fait lui écho à linquiétude de certains salariés qui craignent une vague de licenciement en avril.
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